Premières bottes, premières galères...

Nous avons récupérer notre paille en Août 2009 mais ce ne fut pas une mince affaire. Plusieurs points seraient modifiés si c'était à refaire :

• Proximité : Si j'avais un conseil à donner : Trouver un agriculteur qui soit au plus proche du terrain. Pour notre part, nous nous sommes un peu précipité sur le premier agriculteur qui ait accepté de nous vendre sa paille. Soit à 43 km de distance de notre terrain. D'un point de vue écologique et économique, c'était catastrophique. Il y a eu beaucoup d'aller-retour, beaucoup de temps et d'énergie de dépenser pour pas grand chose. Nous aurions pu éviter cette journée de galère en approfondissant un peu les recherches et en se concentrant sur la proximité.

• Des véhicules aux volumes adaptés : Pensant faire des économies, nous avons emprunté des camions de faibles volumes (12 - 15 m3) plutôt que de louer directement des 20m3. Du coup, nous avons fait de très nombreux aller-retours et la journée a été très longue. Elle s'est terminée à 23h00. Dur, dur.

• Sitôt bottelées, sitôt rentrées : L'agriculteur récolte et bottèle selon le climat et ses convenances. C'est à vous de vous adapter. Du coup, il s'agit d'être prêt au moment de son top départ. Prévoir camion, tracteur et main d'œuvre de façon à rentrer la paille sous abri le plus vite possible. Pour notre part, ce ne fut pas le cas. Prévenu en début d'après midi que la paille serait bottelée vers 17h00, on a fais avec les moyens du bord. On a rentré 90 bottes sous abri, et les autres ont été disposées comme la photo ci-dessus pour éviter que l'eau ne rentre de trop dans la botte. Et ce que nous craignions le plus est arrivée. Une journée entière de pluie sur nos petites bottes.

Nous avons aussi eu quelques points positifs :

1. Des bottes bien tassées : Dans notre "malheur", nous avons eu la chance d'avoir de la paille de bonne qualité et un botteleur qui a écouté notre demande de bottes bien tassées et bien ficelées. Du coup, la pluie n'est pas trop profondément rentrée à l'intérieur de la botte et beaucoup d'entre elles ont bien séchées avant d'être ramassées.
2. Un abri : Les anciens propriétaires du terrain nous ont gentiment prêté un côté de leur hangar pour que nous puissions mettre notre paille. C'est un abri de première qualité car il couvre de la pluie et laisse le vent passer, ce qui a permis à nos bottes de bien finir de sécher. Espérons juste que les rongeurs, qui normalement n'aime pas la paille, n'auront pas fait de dégâts.

Quelques photos :

Merci pour leur coup de main :

Merci à Gisèle et Philippe, Merci à Irène et Alain, Merci à Frédéric et Anaïs, Merci à Olivier et Marie-jo, Merci Daniel et Christiane, Merci à Frédy.